Mars 2013

Archive des publications de mars 2013 chez Simple curiosité

Textes publié le  :

Négociation salariale : que faire quand il n’y a plus de budget ?

Vance Crowe :

J’étais en mauvaise posture. Je pouvais soit accepter l’augmentation que je trouvais trop faible, soit démissionner. Mais Belinda, brillante, avait une autre option.

Elle m’a expliqué qu’elle ne pouvait pas me payer comme dans une grosse boîte, mais qu’étant dans une petite boîte, elle pouvait être bien plus souple sur mes conditions de travail. Elle m’a proposé un emploi du temps flexible, avec des week-ends de trois jours tant que mon boulot était fait. Elle m’a donné de meilleurs outils de travail ; j’étais le premier à avoir un nouvel ordinateur quand ils ont commencé à les remplacer.

Lire l’article de Vance Crowe sur la négociation salariale (en anglais)

Vidéos publiée le  :

Pour mieux comprendre le système GTD

Epipheo a discuté avec David Allen, l’auteur de la méthode de gestion de son temps “Getting things done”, ce qui a débouché sur une vidéo d’explication très claire :

Sons publié le  :

Avoir tout le temps raison

John Gruber :

L’une de mes principales obsessions est d’essayer d’avoir raison sur tout, tout le temps. Avoir tort est horrible, pour moi. Je déteste avoir tort sur quelque chose, même sur une simple prédiction du succès de telle ou telle chose à venir. Je déteste avoir tort.

Mais, quand j’ai tort, je l’assume, et d’un coup ça donne raison. C’est ça le moyen d’avoir raison sur tout, tout le temps : savoir reconnaître quand on a tort, comprendre exactement pourquoi on a eu tort, le dire et, d’un seul coup, vous avez raison. Personne ne peut avoir raison sur tout, tout le temps, naturellement. Mais rétrospectivement, sur ce que vous laissez derrière vous au final, vous pouvez avoir raison.

Dans le même temps j’ai l’impression que tous ceux qu’on qualifie généralement d’experts semblent avoir cet autre état d’esprit, qui consiste à ne jamais reconnaître qu’ils ont tort.

Pile poil.

Écouter l’épisode de The New Disruptors avec John Gruber (citation à 52mn) (en anglais)

Images publiée le  :

La télévision adaptative

Bryan Clark :

Parfois vous regardez la télé sur un petit écran, parfois vous regardez la télé sur un grand écran. Parfois vous êtes près de l’écran, parfois non. Certaines personnes ont 20/20 aux deux yeux, certaines non.

Et si la télé s’adaptait à votre vue, de la même façon que les sites Web s’adaptent à des appareils de différentes tailles ?

Lire l’article de Bryan Clark sur la télévision adaptative (en anglais)

Images publiée le  :

Photos d’enfants à travers le monde avec leur bien le plus précieux

Ce ne sont que des photos d’enfants avec leurs jouets, mais la perspective est telle qu’il est impossible de ne pas rajouter l’étiquette « politique » à ce tour du monde.

Voir la galerie de photos d’enfants par Gabriele Galimberti (en anglais)

Textes publié le  :

Plus de 1 500 morts dans une bousculade pour le soleil aux Buttes Chaumont

Le Gorafi :

« La police a essayé de réguler le flux des visiteurs mais ça a dérapé », raconte Julien, qui fait partie des blessés. « Une bagarre a éclaté, des gens ne voulaient pas laisser leur place sur la pelouse malgré les injonctions de la police qui avait mis en place un roulement. Tout est allé très vite. »

Lire l’article du Gorafi sur le drame

Vidéos publiée le  :

L’État de droit et le contrôle d’identité

Aux États-Unis, des points de contrôles se sont multipliés aux abords des frontières. Les agents du département de la Sécurité intérieure y arrêtent des véhicules et interrogent les occupants.

Des citoyens ont filmé ces contrôles. L’arbitraire règne, comme cet agent qui demande à voir l’intérieur d’un coffre parce que « la voiture est sale » et qui semble désemparé devant le refus poli du conducteur. Ces citoyens connaissent leurs droits : soit ils sont retenus, ce qui oblige les agents à déterminer un motif valable pour ce faire, soit ils sont libres, et ont donc le droit de tracer leur route. Ça donne des discussions assez surréalistes, où toute la beauté de la rhétorique juridique peut apparaître :

En France aussi, on est censé ne pas être contrôlé de façon arbitraire. L’article 78-2 du code de procédure pénale pose les conditions de la légalité d’un contrôle d’identité :

Les officiers de police judiciaire et, sur l’ordre et sous la responsabilité de ceux-ci, les agents de police judiciaire et agents de police judiciaire adjoints (…) peuvent inviter à justifier, par tout moyen, de son identité toute personne à l’égard de laquelle existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner :

  • qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction ;
  • ou qu’elle se prépare à commettre un crime ou un délit ;
  • ou qu’elle est susceptible de fournir des renseignements utiles à l’enquête en cas de crime ou de délit ;
  • ou qu’elle fait l’objet de recherches ordonnées par une autorité judiciaire.

Autrement dit, théoriquement, il doit toujours y avoir un soupçon plausible à l’origine d’un contrôle d’identité. Même réduit à un endroit et à un temps donné, le contrôle d’identité systématique est interdit.

Mais imagine-t-on qu’en France, il soit possible d’argumenter (avec succès !) si souvent pour faire respecter ce droit de base contre l’arbitraire, comme dans cette vidéo ? Et dans la négative, pourquoi ?

Vidéos publiée le  :

Pourquoi le travail ne se fait pas au travail

Au moment où Yahoo revient sur sa politique ouverte de « télétravail », Jason Fried refait tourner la vidéo de son exposé TED sur le sujet. Il y combat l’idée que le bureau est le lieu idéal pour faire un travail de bureau, avec de solides arguments et trois propositions d’amélioration.

C’est radical et ça ne convient probablement pas à toutes les structures, mais l’entreprise qu’il a cofondé, 37signals, semble très bien se porter avec cet état d’esprit.

Textes publié le  :

Les lunettes Google et l’espace public

Mark Hurst :

Cinquante personnes dans le bus peuvent bien être sans lunettes Google, si une seule personne avec monte, vous (et les 49 autres passagers) pouvez être enregistrés, sauvegardés de façon permanente, et partagés avec le monde entier.

Je connais l’argument : « je suis enregistré par des caméras de sécurité tous les jours, ça ne me dérange pas, quelle est la différence ? » Oui, je n’ai pas fini. Ce qui rend les lunettes Google si uniques tient à ce qu’elles sont un projet Google. Et que Google a la capacité de combiner ses lunettes à d’autres technologies qui lui appartiennent.

La reconnaissance faciale, la géolocalisation et un moteur de recherche, par exemple. Un cocktail pas du tout diabolique.

Lire l’article de Mark Hurst sur les lunettes Google (en anglais)

Vidéos publiée le  :

Le cameraman sans gêne

Quelqu’un a eu l’idée de prendre une caméra sur son épaule et de filmer les gens, ostensiblement, inopinément. GeekWire, qui reprend cette vidéo, pose une question : en quoi cette surveillance est-elle différente de celle des caméras perchées sur des poteaux ou masquées derrières des miroirs sans teint ?

La personne qui filme s’invite à quelques mètres des gens, écoute leur conversation, rentre dans des bâtiments, le tout sans avoir aucune autorisation préalable. Mais la vidéosurveillance « classique », en pleine généralisation et gérée par des acteurs souvent privés et peu inquiétés par une CNIL qui manque de moyens, est-elle pour autant moins invasive et plus sécurisée ?

Comme on peut s’y attendre, les vidéos montrent que les victimes réagissent mal ; c’est bien normal. Mais est-ce que c’est parce que cette surveillance est plus contestable en soi, ou parce que l’on a simplement oublié celle qui est déjà en place ?

Cette expérience est à mettre en perspective avec l’annonce des lunettes Google, qui contiennent une caméra permettant elle aussi à n’importe qui de filmer plus ou moins discrètement tout ce qui passe.

Regarder les vidéos du caméraman sans gêne chez YouTube (en anglais)