Archive des publications à propos d’innovation, chez Simple curiosité
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Prenez les photos prises à 360° par les voitures de Google à travers le monde entier ; ajoutez-y la possibilité de pouvoir faire défiler ces photos sur votre écran suffisamment rapidement pour donner l’impression d’avancer, et la possibilité de pouvoir réorienter la direction où vous regardez pendant que vous avancez, et vous obtenez un « hyperlapse avec StreetView ». (On attend avec impatience la traduction de la Commission générale de terminologie et de néologie.)
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Dans les années 70, grâce à un harnais, un bras mécanique et un cardan, le cameraman Garret Brown a inventé le Steadicam : un système stabilisant considérablement la prise de vue en mouvement. Les réalisateurs en ont tiré des plans superbes, dont Refocused Media a fait le top 50.
Mais un système Steadicam est lourd, cher et doit être manipulé par un spécialiste. Freefly Systems a donc eu l’idée de sortir un système bien plus léger et bien moins coûteux, le Mōvi.
Le fait qu’une stabilisation de ce niveau soit désormais à portée de toutes les personnes passionnées et non plus seulement du milieu professionnel est forcément prometteur pour l’avenir du Top 50 de Refocused Media.
Lire l’article de Lense à propos du Mōvi
Regarder le court-métrage de démonstration du Mōvi chez Vimeo
Regarder les coulisses du court-métrage chez Vimeo (en anglais)
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Dans deux brillants exposés TED, Brene Brown raconte sa recherche du point commun à toutes les personnes qu’elle a pu rencontrer en 10 ans de travail dans le secteur social. Vaste programme. Mais très rapidement, elle découvre que ce point commun est tout simplement la honte, « peur de l’exclusion ». Et pour combattre cette peur, on aurait tendance à vouloir rendre parfait ce qui est intrinsèquement imparfait — entreprise vaine et terriblement contre-productive, car synonyme d’addictions et de dépressions en masse.
L’alternative qu’elle propose est simple et on l’a déjà entendue ailleurs, mais elle l’articule brillamment :
Quelques mois plus tard, enrichie par les différents retours du public à cette première conférence, la revoilà qui précise son idée et la regarde à travers de nouveaux prismes, dont celui du genre. Car s’il y a un modèle qui repose sur la honte, sur l’exclusion, c’est bien le modèle sexiste.
Ne sous-estimons pas cette idée que la honte, peur de l’exclusion, soit à la racine de nos comportements, pour le meilleur ou pour le pire.
Par exemple, quand Louis CK nous parle de la fois où il était à poil chez le docteur pour nous faire rire, la peur de l’exclusion est paradoxalement synonyme d’inclusion, puisqu’elle est partagée par tout le monde. Il utilise la honte de bonne foi. C’est le meilleur côté de la honte : pouvoir en rire.
Mais quand une pub fait croire que la mode est la seule clé de la réussite, quand les émissions de télé-scriptée, les cours de certains profs ou l’idéologie sexiste se construisent entièrement sur l’exclusion, la honte est utilisée de mauvaise foi. C’est le pire côté de la honte : pouvoir l’utiliser pour dominer une personne ou un groupe de personnes.
Gardons cette distinction en tête pour mieux faire le tri dans ce qui nous entoure.
