Photo prise par Reid Wiseman, astronaute à bord de la Station spatiale internationale.
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Archive des publications à propos de l’espace, chez Simple curiosité
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Photo prise par Reid Wiseman, astronaute à bord de la Station spatiale internationale.
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Extrait :
Voir autres photos de la Terre vue de l’espace compilées par In Focus (en anglais)
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L’Afrique est visible en bas, l’Australie à gauche et l’Amérique du Sud à droite.
Crédits : NASA/Studio de visualisation scientifique du Centre de vols spatiaux Goddard ; données de la Bille bleue : Reto Stockli (NASA/GSFC)
Regarder l’image à plus haute résolution chez Flickr (en anglais)
Regarder l’image à très très très haute résolution directement chez la NASA (en anglais)
Lire l’article Antarctique chez Wikipédia, parce que ça ne fait pas de mal
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« Hein c’est quand même assez… hein ? »
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Alors qu’il était de sortie dans l’espace, Chris Hadfield s’est retrouvé aveugle en pleurant : les larmes qu’il produisait ne pouvaient pas couler sur ses joues, faute de gravité, et restaient donc sur ses yeux.
(Pourquoi pleurait-il ? L’intérieur de sa combinaison était contaminé par un gaz qui irritait ses yeux. Il a donc du interrompre la sortie et revenir à l’intérieur de la station en étant temporairement aveugle.)
Lire l’article sur la mauvaise aventure de Chris Hadfield dans l’espace (en anglais)
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La vidéo de l’alunissage d’Apollo 11 est déjà célèbre, alors pourquoi suivre ce lien ? Parce que la vidéo de l’alunissage n’est souvent accompagnée que de la bande son de la conversation entre la Terre et l’espace. Les trois astronautes d’un côté, et Charlie Duke du Centre de contrôle à Houston de l’autre.
Or, Charlie Duke n’était évidemment pas seul au Centre de contrôle de Houston. Une quinzaine d’ingénieurs étaient dans la même salle que lui et suivaient le déroulement de la mission en tenant leur propre conversation de façon isolée. Charlie Duke était le lien entre ses collègues et les astronautes.
Thamtech a donc conçu un site permettant de suivre les bandes son des deux conversations simultanément. Elles sont accompagnées de leur transcription, qui défile de façon synchronisée avec la vidéo et identifie chaque personne qui parle, son rôle et sa position.
On peut également suivre les battements du cœur de Neil Armstrong juste avant l’alunissage, moment d’ultime péripétie. Car pour éviter de poser le module lunaire sur une zone inappropriée, Neil Armstrong a du désactiver le pilote automatique au dernier moment, ce qui a consommé plus de carburant que prévu. Les ingénieurs ont alors commencé un décompte en secondes. Ce n’était pas le décompte avant alunissage, mais le décompte avant épuisement du carburant dédié à l’alunissage. L’extinction des fusées a eu lieu alors qu’il ne restait que 25 secondes. Le silence de Houston à cet instant est d’autant plus assourdissant que l’on peut désormais entendre toute sa loquacité le reste du temps.
Presque un demi-siècle après, il n’y a probablement pas de meilleur moyen de faire l’expérience de toute la complexité de cet événement que d’aller sur ce site.
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Wired a discuté avec Paul Bogard de la disparition de l’obscurité à l’époque de la lumière artificielle, et de ce que cela signifie pour l’humanité voire même pour notre santé physique.
L’une des découvertes les plus intéressantes de ces dernières années est celle de ces cellules rétiniennes qui ne sont pas particulièrement liées à la vue mais qui sont sensibles aux changements de la lumière du jour et des saisons. Les longueurs d’ondes auxquelles ces cellules sont les plus sensibles sont les ondes du bleu — ce qui est logique puisque le ciel est bleu et que la lumière bleue est synonyme de réveil. Or, de plus en plus de sources de lumières dans notre société ont cette longueur d’onde.
Les nouvelles ampoules LED, très populaires, tendent à être riches en lumière bleue-blanche. Ça nous paraît blanc, mais c’est plein de bleu. Nos gadgets — ordinateurs portables, tablettes, télévisions — sont remplies de LED. Beaucoup de monde lit sur un iPad ou regarde la télé avant d’aller au lit, et c’est plein de lumière bleue. Le message envoyé à notre cerveau est « réveille toi ! ». (…)
Les effets sur le corps humain tombent dans trois catégories : premièrement, cela affecte notre sommeil. Les troubles du sommeil sont désormais liés à de nombreuses maladies sérieuses. Deuxièmement, cela perturbe notre rythme circadien — le rythme interne de 24 heures qui coordonne les processus biologiques du corps, calé sur les cycles de la lumière et de l’obscurité naturelles. Enfin, cela entrave la production de la mélatonine.
Le manque de cette hormone a été relié à des risques accrus de cancer, notamment de la prostate et du sein. Les chercheurs m’ont dit qu’on ne pouvait pas affirmer que la lumière nocturne cause le cancer, mais il semble qu’elle pèse sur notre santé.
Il faudrait donc continuer à éteindre les lumières artificielles nocturnes, choisir des LED à la couleur la plus chaude possible, et résister à l’envie de lire deux ou trois trucs sur son téléphone avant de dormir.
L’interview aborde aussi la question de l’éclairage des routes et l’impact sur la sécurité routière (pas forcément celui auquel on pense), l’éclairage des rues et l’impact sur la délinquance (pareil), et la disparition du ciel étoilé qui nous empêche d’avoir une meilleure perspective philosophique sur notre place dans l’Univers.
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David Beaver, co-fondateur de l’Institut Overview :
L’un des astronautes disait « quand on est allé sur la Lune, on était complètement concentrés sur la Lune. On ne pensait pas à regarder derrière nous, vers la Terre. Mais maintenant qu’on l’a fait, il se peut que ce soit la première des raisons pour lesquelles nous soyons partis. » (…)
Notre perspective de la Terre s’est de plus en plus élargie depuis les débuts de la civilisation, mais l’étape suivante sera de comprendre la vie dans l’espace ; de prendre acte du fait que la Terre, comme l’a dit Richard Buckminster Fuller, est un vaisseau. Le vaisseau Terre. Nous sommes déjà dans l’espace, mais nous n’avons pas encore pris ça en compte dans notre perspective ici-bas. L’effet de la vue d’ensemble est simplement la reconnaissance que nous vivons sur une planète, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la vie sur Terre.
À propos de nature, publié le
Le nouveau film d’Alfonso Cuarón aborde le thème de l’exploration spatiale et des risques qui y sont liés, dans le souci du réalisme.
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