Espace

Archive des publications à propos de l’espace, chez Simple curiosité

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La NASA revient sur l’astéroïde tombé en Russie

17 mètres de diamètre, 10 000 tonnes, 64 000 km/h dans l’atmosphère et, surtout, l’équivalent de plus de 740 kilotonnes de TNT lors de son explosion dans les airs (les premières bombes atomiques n’atteignaient qu’entre 15 et 20 kilotonnes). Le tout étant bien moindre que l’autre astéroïde qui n’a fait que nous frôler le même jour.

L’Internaute.com a également un article qui explique les différences entre comète, astéroïde, météorite et météore.

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Le calendrier cosmique de Carl Sagan

Carl Sagan adorait manifestement prendre du recul sur l’espace. Wikipédia possède un exemple :

Le calendrier cosmique de Carl Sagan est un calendrier qui permet de ramener à l’échelle humaine l’histoire de l’Univers, du Big Bang à aujourd’hui.

Concrètement, le 1er janvier correspond au Big Bang, et le 31 décembre à nos jours. Chaque seconde équivaut à un peu plus de 400 ans et les cinq premiers mois sont vides.

Lire le calendrier cosmique de Carl Sagan

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Curiosity, 7 minutes d’angoisse

Ce n’est pas la première fois qu’un robot venant de Terre se pose sur Mars. On aurait pu s’y habituer. Mais Curiosity a quelque chose de particulier. C’est peut-être son nom ? ou la musique de film d’action de sa vidéo de présentation ? ou simplement le travail fou de ces gens qui ne lâchent rien pour faire avancer la science à des centaines de millions de kilomètres de notre « point bleu pâle » ? Probablement un peu tout ça à la fois.

Au passage, Sebastiaan de With nous rappelle le contexte économique de cette avancée scientifique :

Curiosity coûte bien moins que la guerre en Afghanistan, la TSA ou les JO 2012.

Photo prise par la sonde Voyager 1 où la Terre n’est qu’un point minuscule.

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Un point bleu pâle

En guise de première publication, voici l’extrait d’un texte de Carl Sagan, issu de son livre « Un point bleu pâle ». (Ce titre fait référence à la photo prise par la sonde Voyager 1, du bout de notre système solaire, dans laquelle notre planète ne représente qu’un point bleu pâle minuscule.)

Pensez à nouveau à ce point. C’est là. C’est notre foyer. C’est nous. Dessus, tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais existé, ont vécu leur vie.

La somme de nos joies et de nos peines, de milliers de religions convaincues, d’idéologies et de doctrines économiques, tous les chasseurs et les cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les couples amoureux, tous les pères et toutes les mères, enfants pleins d’espoir, inventeurs et explorateurs, tous les professeurs de morale, tous les politiciens corrompus, toutes les « superstars », tous les « leaders suprêmes », tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici — sur un grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil. (…)

Pensez aux rivières de sang répandus par tous ces généraux et empereurs pour que, dans la gloire et le triomphe, ils puissent devenir momentanément les maîtres d’une fraction d’un point.

Pensez aux cruautés sans fin infligées par les habitants d’un coin de ce pixel à ceux à peine distinguables d’un autre coin, à la fréquence de leurs mésententes, à quel point ils sont prêts à se tuer l’un et l’autre, à la ferveur de leur haine. 

Nos postures, notre importance imaginaire, l’illusion que nous occupons une quelconque position privilégiée dans l’Univers, sont remis en question par ce point de lumière pâle. Notre planète est une tâche solitaire dans un grand et sombre cosmos enveloppant. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, il n’y a aucun indice qu’une aide viendra d’ailleurs pour nous sauver de nous-mêmes. (…)

Il n’y a peut être pas de meilleure preuve de la folie des idées humaines que cette image lointaine de notre monde minuscule. À mon sens, elle souligne notre devoir de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir ce point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue.